Notes de réunion de janvier 2024

« ..La valeur des micro-certificats dirigés par l'industrie réside dans leur alignement sur les besoins et les pratiques réelles de l'industrie et dans l'assurance que les ressources d'apprentissage fournies profitent aux employeurs et au secteur industriel en fournissant aux candidats des compétences à jour… »

Notes de réunion

Réunion interne (virtuelle) Date : 17 janvier 2024

Participants (noms expurgés pour publication) :

  • Trois représentants des métiers de l'Alberta (billet Sceau rouge)
  •  Quatre représentants des apprenants de trois écoles professionnelles privées
  • Trois représentants des écoles privées de formation professionnelle
  • Deux représentants d'établissements postsecondaires publics
  • Expert en programmes d'études (Ph.D.) en éducation
  • Deux éducateurs, l'un spécialisé dans la prise en charge des personnes ayant des capacités différentes et le second spécialisé dans l'Adult ELL (aide aux nouveaux arrivants) 

 

Discussion de fond sur le sujet 1 : La réunion a débuté par un aperçu complet des participants, mettant en vedette des représentants de divers secteurs, notamment l'industrie (métiers, télécommunications et santé) et le monde universitaire (conception de programmes d'études, éducation des adultes et sensibilisation au handicap). Le consensus a souligné l'importance pour les professionnels de l'industrie de diriger la conception des cours en raison de leur implication directe. Ce concept a été illustré par la discussion sur le préceptorat et son importance dans différentes professions.

II. Discussions clés et points intéressants :

A. La valeur des programmes de préceptorat et de mentorat :

– Une discussion intéressante s’ensuit concernant le rôle du préceptorat dans divers domaines professionnels. Les participants ont souligné son intérêt pour exposer les étudiants aux aspects pratiques de leurs industries respectives.

– Le terme « préceptorat » a été comparé à des concepts connexes tels que l'apprentissage et le stage. Les participants ont souligné la valeur du transfert de compétences et de l’acquisition de connaissances de la part des personnes actives au sein de l’industrie par rapport à un environnement universitaire traditionnel.
Cela a ouvert le point de discussion suivant :

B. Perspective industrielle et perspective universitaire :

– Les participants ont exploré les points de vue contrastés entre les professionnels de l’industrie et les universitaires. Le rythme rapide des progrès technologiques a notamment été évoqué, les professionnels de l’industrie étant mieux équipés pour intégrer ces changements dans les ressources d’apprentissage puisqu’ils sont des utilisateurs de première ligne.

– L'accent a été mis tout au long de la discussion sur le détachement potentiel des universitaires des pratiques actuelles de l'industrie et sur l'importance de combler cet écart par la collaboration et un dialogue continu.

C. Aligner l'éducation pour une réussite mesurable :

– Un point central de discussion tournait autour de l’alignement du contenu éducatif sur des résultats clairs. Les participants ont reconnu la nécessité de structurer les cours au profit des apprenants, en mettant l'accent sur des indicateurs de réussite mesurables.

– Les participants ont reconnu l’importance de l’évolution du paysage éducatif et de la disponibilité croissante des certificats de microcertification. Le débat s'est concentré sur les différentes manières de mesurer la réussite, notamment le développement personnel, l'autonomisation et, surtout, les résultats en matière d'emploi.

III. Points clés

La réunion a fourni une plate-forme pour un échange dynamique d'idées entre les professionnels de l'industrie et les universitaires. Les participants ont exploré le rôle essentiel du préceptorat, les perspectives contrastées de l’industrie et du monde universitaire, ainsi que l’importance d’aligner l’éducation sur des résultats mesurables.

Le consensus est de définir et d'établir les critères qui permettront une distinction ouverte entre les micro-certificats dirigés par l'industrie et ceux motivés par des intérêts personnels.

Cette différenciation est un aspect critique qui nécessite une exploration et une définition approfondies. Cependant, l’accent doit être mis en priorité sur ce dernier point, car il joue un rôle central en comblant les écarts pour les individus qui ne possèdent qu’une compréhension rudimentaire des concepts essentiels mais aspirent à obtenir un emploi intéressant.

1. Micro-certifications dirigées par l’industrie :

Les micro-certificats dirigés par l'industrie sont des certifications ou des qualifications spécialisées développées avec des professionnels actifs de l'industrie. Ces titres répondent à des exigences de compétences spécifiques et aux demandes du marché du travail dans un domaine ou un secteur particulier. Ils constituent une réponse directe aux besoins changeants de l'industrie, visant à doter les apprenants des compétences et des connaissances précises nécessaires pour exceller dans la carrière qu'ils ont choisie.

La valeur des micro-certificats dirigés par l'industrie réside dans leur alignement sur les besoins et les pratiques réelles de l'industrie et dans l'assurance que les ressources d'apprentissage fournies profitent aux employeurs et au secteur industriel en fournissant aux candidats des compétences à jour.

2. Micro-certificats axés sur les intérêts personnels :

Les micro-certificats axés sur les intérêts personnels s'adressent aux personnes qui peuvent avoir une compréhension de base des concepts fondamentaux dans un domaine particulier mais qui aspirent à approfondir leurs connaissances et leurs compétences pour obtenir des opportunités d'emploi significatives. Ces micro-certificats visent à améliorer les capacités et les compétences des apprenants, leur permettant de combler l'écart entre leur niveau de connaissances actuel et les exigences du rôle souhaité.

L’importance des micro-certificats axés sur les intérêts personnels :

– Amélioration des compétences : Ces micro-certificats permettent aux individus d'acquérir les compétences et les connaissances spécifiques requises pour exceller dans les domaines de leur choix, quelle que soit leur compétence initiale.

– Transition de carrière : Ils servent de voie aux personnes cherchant à faire la transition vers de nouvelles carrières ou de nouveaux secteurs, facilitant une transition plus fluide en proposant une formation ciblée.

– Perfectionnement et requalification : Les micro-certificats axés sur les intérêts personnels jouent un rôle central dans le perfectionnement et le recyclage continus de la main-d'œuvre, permettant aux professionnels de rester compétitifs sur le marché du travail.

Essentiellement, alors que les micro-certificats dirigés par l'industrie contribuent à répondre aux besoins immédiats de l'industrie, les micro-certificats axés sur les intérêts personnels visent à donner aux individus les moyens de faire progresser leur carrière, de combler les lacunes en matière de connaissances et d'obtenir un emploi intéressant.

Les deux catégories jouent des rôles uniques dans le monde dynamique de l’éducation et du développement de la main-d’œuvre, contribuant ainsi à une main-d’œuvre plus polyvalente et plus qualifiée.

Il a été noté que pour garantir que les ressources d'apprentissage pour les micro-certificats dirigés par l'industrie soient à jour, cela impliquerait une entrée et un ajustement constants de matériels, ce qui équivaudrait à des coûts de main-d'œuvre plus élevés pour fournir les matériels, ce qui entraînerait des coûts d'accès plus élevés pour les apprenants, avec le pont consistant à utiliser des micro-certificats. les titres de compétences comme passerelle à utiliser pour les nouveaux arrivants et les personnes formées à l’extérieur du Canada, cela peut constituer un obstacle. Ce sujet sera approfondi et impliquera des représentants de l'industrie pour explorer le parrainage de programmes d'apprentissage.

Conversation supplémentaire :

Le sujet du rôle que le gouvernement du Canada (GOC) joue et a l'intention de jouer a été discuté, si le GOC a un rôle à jouer, car l'éducation est un mandat et une association professionnelle réglementés par la province. par lequel un participant a partagé la communication de l'intérêt de l'engagement « ..pour en savoir plus sur les objectifs du Conseil canadien des microcrédits, de ses partenaires financiers et des efforts visant à établir des cadres et des mécanismes d'assurance qualité. » La discussion sur la façon dont le futur centre de compétences ( financé par le gouvernement du Canada) et leur représentation et leurs dialogues entre nos membres et eux ont été considérés comme une profonde préoccupation.

Au cours des délibérations, l'assemblée a examiné les interactions antérieures avec le gouvernement du Canada (COG), mettant en évidence une question centrale concernant le Centre des Compétences futures (FSC) et des personnes spécifiques associées au soutien financier du COG. Les membres ont exprimé leurs appréhensions et ont plaidé en faveur d'une position prudente.

Le président du comité a dûment reconnu ces préoccupations, mais a préconisé une approche collaborative avec la Direction générale du GC, mettant l'accent sur une voie à suivre mutuellement avantageuse. Cependant, les participants au comité ont également déclaré que les gouvernements provinciaux et territoriaux détiennent le pouvoir de décision, les obligations réglementées et que la surveillance de l'éducation au sein de chacun d'entre eux l'emporte sur toute position fédérale et que le gouvernement du Canada et ses affiliés pourraient souhaiter s'attacher à notre organisation pour conclure des alliances.

Cette discussion devait être approfondie lors de la prochaine réunion, au cours de laquelle une date sera fixée.

Archive

Ces fichiers ne sont accessibles qu'avec la permission du conseil d'administration du Micro-Credential Council of Canada. Veuillez contacter info@microcreds.ca pour plus d'informations.

fr_CAFrench